De plus en plus d’étudiants regrettent leur choix d’orientation post-bac : et si l’année de césure était la solution ?

Les raisons de ce phénomène sont multiples : pression sociale, manque de clarté sur les débouchés, décalage entre les attentes et la réalité…
Comment aider nos jeunes à trouver leur voie et éviter ces regrets ?
Une solution se dessine : l’année de césure.
Ce parcours alternatif, souvent réalisé à l’étranger, permet aux étudiants de se recentrer et de construire un projet qui leur ressemble vraiment était
la solution ?

Un constat alarmant : les regrets d’orientation sont courants dès la première année.

Près de 50 % des étudiants déclarent regretter leur choix d’études dès la première année d’université ou de BTS. Parmi eux, 20 % se réorientent dès la fin de cette première année, avec des taux plus élevés encore dans certaines filières généralistes. Les raisons principales sont le manque de connaissances sur les débouchés (60 %), l'influence sociale ou familiale dans le choix d'orientation (plus de 45 %) et un décalage entre les attentes des étudiants et la réalité des cours (30 %). Ce phénomène génère un manque de motivation, voire des problèmes de bien-être, chez les étudiants qui se retrouvent dans des parcours peu épanouissants et parfois loin de leurs véritables intérêts.

L’année de césure à l’étranger : une parenthèse utile pour mieux se connaître et s’orienter.

Face à cette insatisfaction, de nombreux jeunes font le choix de l’année de césure, souvent pour partir à l’étranger. Et les bénéfices de cette parenthèse sont prouvés par les chiffres :

• 85 % des étudiants ayant fait une année de césure rapportent un regain de motivation et une vision plus claire de leur projet d’études.
• Une année de césure offre aux étudiants la possibilité de développer des compétences précieuses. 80 % des jeunes qui en bénéficient disent se sentir plus confiants, autonomes et prêts à gérer les défis quotidiens, des qualités essentielles pour réussir.
• Côté orientation, 60 % des étudiants reviennent avec une vision précise de leur parcours, et souvent une meilleure capacité à faire des choix de spécialisation adaptés.

Des compétences qui séduisent les recruteurs

L'expérience à l'étranger est aussi un atout précieux aux yeux des recruteurs. Les employeurs apprécient les profils ayant effectué une année de césure pour leur ouverture d’esprit, leur adaptabilité et leurs compétences interculturelles. Des études montrent que les étudiants ayant vécu une immersion dans une autre culture sont 50 % plus susceptibles de trouver un emploi dans les six mois suivant leur diplôme. En effet, des qualités comme la flexibilité, la gestion de situations nouvelles et la capacité à communiquer avec des publics variés sont particulièrement recherchées dans un contexte de globalisation croissante.

Les recruteurs savent qu’une année à l’étranger est bien plus qu’une simple parenthèse dans un parcours : elle développe des qualités essentielles et fait la différence sur un CV. Pour les jeunes, c’est l’occasion unique de se recentrer, de trouver une voie en cohérence avec leurs valeurs et de revenir avec des atouts concrets pour leur avenir professionnel.

Et si l’année de césure devenait un choix stratégique pour éviter les regrets d’orientation ?

Au regard de ces statistiques, il est clair que l'année de césure peut être bien plus qu'une pause dans les études : elle est un investissement pour l'avenir, autant sur le plan personnel que professionnel. C'est une opportunité pour nos jeunes de mieux se connaître, d’explorer le monde et de bâtir un projet qui leur correspond vraiment. L’accompagnement personnalisé de Make My Year, les expériences interculturelles et le développement de nouvelles compétences offrent aux étudiants des bases solides en développement personnel ainsi que "pour réussir" (chacun ayant sa propre définition de la réussite) dans un monde en constante évolution.

Au plaisir d'en discuter avec vous !
Antonie, fondatrice de Make My Year

Evènement à venir !
Live Make My Year : Jeudi 28 novembre, à 19h (Paris time)
Construire une année de césure qui me ressemble.
Et Parcoursup dans tout ça ?

Sources de l'article provenant de :
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)
Observatoire de la Vie Étudiante (OVE)
Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CÉREQ)
Ifop / OpinionWay
Enquêtes internes d’établissements d’enseignement supérieur