«J’avais besoin de cette coupure» : ces jeunes qui repoussent l’entrée dans la vie active pour faire un long voyage
«J’avais besoin de cette coupure» : ces jeunes qui repoussent l’entrée dans la vie active pour faire un long voyage
EXPÉRIENCE - Ils sont tous justes diplômés. Mais plutôt que de se lancer à corps perdu dans les envois de C.V. et de lettres de motivation pour décrocher leur premier emploi, ils ont passé les derniers mois de leurs études à préparer, planifier et économiser pour un long voyage.
SOMMAIRE
- «Le plus dur, c'est de se lancer»
- «Plus qu'un voyage, c'est une période d'apprentissage sur soi»
- «Je me suis beaucoup laissée porter, et c'est un mode de voyage qui m'a beaucoup plu»
- « Dans un voyage comme celui-ci, il faut être capable de s'adapter, de bifurquer »
«Besoin d'une coupure après des années d'études parfois éreintantes, désir de faire le point sur soi et sur ses envies, soif de grands espaces, de découvertes, d'immersion dans d'autres cultures…» Lorsqu'on leur demande, les raisons invoquées pour partir pour un long voyage, elles sont nombreuses. Et un timing idéal semble tout désigné pour ces jeunes adultes : celui de la fin des études, juste avant l'entrée dans la vie professionnelle. Car si du XVIe au XVIIIe siècle, seuls les jeunes aristocrates pouvaient effectuer leur Grand Tour à travers l'Europe, aujourd'hui, le voyage long s'est démocratisé. Souvent, grâce à des économies constituées pendant un contrat d'alternance, ou en cumulant études et emploi. Pourquoi sont-ils partis, comment se sont-ils organisés, qu'en ont-ils appris… Le Figaro a rencontré quatre jeunes ayant sauté le pas.
«Le plus dur, c'est de se lancer»
Mathis Pinos, 24 ans, diplômé de la Grenoble École de Management
« Le plus dur, c'est de se lancer ». Fin 2023, alternance dans le domaine de la conformité à BPI France et diplôme d'une école de commerce grenobloise en poche, Mathis Pinos se lance. Près d'un an avant la fin de ses études, il a commencé à économiser pour partir trois mois en vadrouille en Amérique du Sud. Son budget : 4500 euros. Il connaît déjà l'Équateur – une partie de sa famille y vit – et veut découvrir le reste du continent. Le voyage qu'il devait faire en Chine pendant ses études, avorté à cause de la pandémie de Covid-19, lui a aussi laissé un arrière-goût amer. Surtout, « c'était l'occasion de changer d'air » après six années d'études « très intenses » (dont une classe préparatoire aux grandes écoles) : « J'ai pris conscience, une fois sur place, que j'avais vraiment besoin de cette coupure. »
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«Plus qu'un voyage, c'est une période d'apprentissage sur soi»
Constance Lardier, 24 ans, consultante en relations presse
Constance Lardier a, elle aussi, opté pour l'Amérique du Sud après son alternance achevée fin 2022. Avec son compagnon, elle organise son voyage de quatre mois en Argentine et au Chili et commence à économiser un an avant le grand départ. En tout, ils mettent 10.000 euros de côté pour leur périple. « Les blogs et forums de voyageurs et les pages Facebook type ''Les Français à…'' ont été indispensables, que ce soit pour établir notre budget, s'informer, ou même rencontrer des gens sur place » souligne-t-elle.
Retrouvez l'intégralité de cette article, écrit par Julie Malo, pour Le Figaro.
Julie Malo
Partir en année de césure : pourquoi il n'y a pas de moment idéal
Vous songez à partir en année de césure mais vous vous demandez s'il existe un moment parfait pour le faire ? Chez Make My Year, nous pensons que l'essentiel est de partir lorsque vous vous sentez prêt. En effet, il n'y a pas de période idéale pour s'engager dans cette aventure enrichissante. Que vous soyez sur le point de terminer le lycée, en pleine transition entre deux années universitaires, ou même déjà dans la vie professionnelle, l'année de césure peut être une opportunité formidable pour explorer de nouvelles voies, acquérir de l'expérience et découvrir votre plein potentiel. L'important est d'écouter vos envies, de réfléchir à vos objectifs et de vous sentir confiant dans votre décision.
Alors, prêt à sauter le pas ?